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Eawag au World Economic Forum 2019
24 janvier 2019 |
Lors d’une table ronde, des projets innovants des différents instituts sont présentés. Francesco Pomati montre le microscope sous-marin Aquascope de l’Eawag, qui a été développé en collaboration avec le laboratoire d'imagerie sous-marine de la Scripps Institution of Oceanography en Californie et qui simplifie considérablement la surveillance de la qualité de l’eau et de la biodiversité.
Grâce aux images à haute résolution qui font ensuite l’objet d’un traitement automatisé, il se peut qu'à l'avenir il ne soit plus nécessaire de recourir à la méthode conventionnelle de collecte d’échantillons et de la détermination manuelle en laboratoire. Cela représente un important gain de temps et de coûts. L’évaluation des images et la classification ultérieure sont développées à l’aide du deep-learning et de l’intelligence artificielle, qui sont basés sur de grands projets d’analyse d’image de sociétés telles que Google et Facebook. Cette nouvelle technologie permet de suivre la biodiversité et la dynamique du plancton directement dans le lac, de manière automatisée et en temps réel. Les données peuvent être par exemple utilisées pour prédire la qualité biologique de l’eau du jour, comme c’est déjà le cas pour la météo, ou pour comprendre les processus qui sont requis pour une biodiversité élevée.