Portrait

L’Eawag fait partie du domaine des EPF, qui englobe les deux EPF de Zurich et de Lausanne ainsi que les quatre instituts de recherche PSI, Empa, WSL et Eawag. Le siège de l’Eawag est sis à Dübendorf, Zurich. Sur ce site se trouvent aussi la bibliothèque commune des instituts de recherche du domaine des EPF (Lib4RI), le Centre Ecotox et une crèche. Non loin de Lucerne, juste au bord du lac des Quatre Cantons à Kastanienbaum, Eawag gère en plus le centre de compétence pour l’écologie, l’évolution et la biogéochimie ( CEEB ).

L’infrastructure de recherche de l’Eawag offre un excellent environnement pour la recherche en science et technologie aquatiques. Les départements de recherche de l’Eawag se consacrent à quatre thématiques :

• Santé
  avec les priorités eau potable et eaux usées
• Biodiversité
  avec les priorités écosystèmes, polluants et biodiversité
• Climat
  avec les priorités eau et développement, prise de décision sociétale et changement climatique et énergie
• Cycles
  avec les priorités eaux usées et polluants.

Curiosité pour la recherche et transmission des nouvelles connaissances

À l’Eawag, les chercheurs en sciences naturelles, en ingénierie et en sciences sociales travaillent en étroite collaboration. En effet, pour résoudre un problème, la technologie n’est souvent qu’un point de départ – ce sont ensuite les processus politiques et sociétaux qui ancrent une solution dans la durée. Les chercheurs sont soutenus par le personnel technique et administratif des départements de support, afin que leurs projets puissent être mis en œuvre avec succès.

L’Eawag travaille en outre avec un vaste réseau de partenaires  afin d’échanger et de partager des connaissances pour développer ensemble des solutions pour la pratique. L’Eawag partage les résultats de ses recherches avec les experts de l’économie, de l’administration, des bureaux d’ingénieurs et des agences environnementales par le biais du conseil, du transfert de savoir et de technologies, des cours PEAK, de la journée d’information et des publications pour la pratique. Ceux-ci peuvent ainsi mettre à jour leurs connaissances.

Investir dans la prochaine génération

La formation universitaire prend à l’Eawag une place prépondérante. Grâce à des chaires professorales communes et conférenciers à l’EPF Zurich et l’EPFL, dans des hautes écoles nationales et internationales ainsi que dans des hautes écoles spécialisées, l’Eawag peut développer l’échange avec les jeunes chercheurs et encourager le transfert de connaissances. Dès le début, les étudiants travaillent sur des projets et les doctorants trouvent des conditions idéales pour préparer leur thèse. Les étudiants provenant de pays aux structures faibles ont la possibilité de faire de la recherche à l’Eawag avec le «programme de partenariat de l’Eawag avec les pays en développement» et de ramener les connaissances acquises dans leur pays d’origine.

L’apprentissage est aussi important pour l’Eawag. C’est pourquoi l’institut propose chaque année plusieurs places d’apprentissage professionnel pour les jeunes. Les apprentis sont encadrés et soutenus par des experts qui les aident à acquérir des compétences professionnelles, méthodologiques, sociales et personnelles.

Un dense réseau national et international

Pour l’Eawag, la coopération internationale ainsi que la composition de ses effectifs est une préoccupation centrale. Presque la moitié de ses collaborateurs vient de l’étranger. De plus, les chercheurs de l’Eawag siègent dans de nombreux comités – et sont membres de sociétés scientifiques spécialisées, de conseils consultatifs d’instituts de recherche renommés ou de commissions transfrontalières.

Photo de couverture: Les chercheurs de l'Eawag Giulia Gionchetta et Robert Niederdorfer préparent des échantillons pour étudier la propagation de la résistance aux antibiotiques dans le microbiome des boues par séquençage en temps réel. (Photo: Christian Dinkel, Eawag)