Ils se retirèrent pour réfléchir dans un refuge de montagne et firent une synthèse de leurs connaissances respectives acquises jusqu'ici par des voies différentes et dans des domaines différents. Et ce, en se plaçant sous l'angle de la question : Comment un plus grand nombre d'informations et de données peut-il apporter des changements dans la gestion des eaux urbaines ? L'article a été publié dans la revue Environmental Science and Technology juste à temps pour la journée mondiale de l'eau qui, cette année, est également une journée de l'assainissement. Les résultats de ce travail d'équipe hors du commun ouvre des perspectives optimistes : Bien des choses sont possibles dès aujourd'hui ou le seront très bientôt grâce des technologies modernes de capteurs, de transmission et de traitement des données. Surtout, comme le soulignent les jeunes chercheuses et chercheurs, il n'est pas obligatoirement nécessaire d'investir à nouveau des milliards dans des travaux de dragage et du béton, car les infrastructures bâties ou les installations décentralisées recèlent encore un grand potentiel. Ceci rejoint le thème que l'Office fédéral de l'environnement a choisi pour la journée de l'eau. Car les 10 derniers millions de francs de subventions – sur le montant total de 4,5 milliards prévus à l'origine – pour la construction et la planification d'infrastructures d'assainissement seront versés en 2017.