Observer l'environnement à partir de l'espace
![Sur cette photo satellite du lac Léman, l’étendue et les différences d’intensité d’une efflorescence algale de chrysophycées (Uroglena spp.) sont parfaitement observables. Les satellites détectent les composants visibles de l’eau et leurs do Sur cette photo satellite du lac Léman, l’étendue et les différences d’intensité d’une efflorescence algale de chrysophycées (Uroglena spp.) sont parfaitement observables. Les satellites détectent les composants visibles de l’eau et leurs données sont validées avec des mesures de référence effectuées automatiquement par des capteurs circulant dans la colonne d’eau du lac Léman. (données Sentinel-2 de l'ESA)](/fileadmin/_processed_/2/5/csm_teaser_f445df1c36.jpg)
Article du magazine sur la journée d'information 2022
Le programme européen Copernicus collecte depuis 2014 des données satellites qu’il met gratuitement à la disposition de la recherche sur l’environnement. L’Eawag en extrait des indicateurs de qualité de l’eau comme les concentrations de chlorophylle a pour les trente lacs les plus grands de Suisse et teste les possibilités d’intégration de ces indicateurs dans les systèmes traditionnels d’observation de l’environnement. Pour que cela soit possible, les données satellites doivent être validées par des mesures in situ. De telles mesures de référence sont ainsi effectuées à la station de recherche LéXPLORE, sur le lac Léman, pour les comparer à des images satellites optiques. Les prises de vue satellites détectent les composants visibles de l’eau comme le phytoplancton ou la matière organique dissoute colorée (CDOM). Pour obtenir les valeurs de référence correspondantes, des capteurs mesurent automatiquement à chaque passage de satellite différentes grandeurs telles que la réflexion, l’adsorption et la diffusion de la lumière. Ces valeurs sont alors directement comparées aux photos satellites. D’autres paramètres tels que la température ou la teneur en oxygène peuvent être considérés en complément pour interpréter les prises de vue.
Créé par Manuela di Giulio pour l’InfEau Magazine 2022